Thursday, November 4, 2010

Thursday, July 1, 2010

La fin d'un bien long voyage

Voilà nous sommes partit pour Sajama. Notre minibus est venu nous chercher vers 8h30 et sept heures de routes plus tard nous arrivons au village de Sajama. La montagne qui porte le même nom est devant nous. Elle est imposante, presque intouchable. On se demande où la voie normale mène. Après avoir fait connaissance avec notre guide et nos mules nous partons pour trois heures de marches boliviennes (en fait cela nous en a pris une et demi) vers notre camp de base à 4800m. C’est désertique. Nous sommes au pied du Sajama, majestueux du haut de ses 6542m. À cause de bourrasques de poussière, nous montons nos tentes péniblement. La fin de journée approche et demain c’est le départ pour le camp avancé à 5690m.

Mathieu et Samer nous annoncent qu’ils ne se joindront pas à nous. La fatigue accumulée, l’acclimatation incomplète, nous avions déjà le pressentiment de cet abandon et voilà qu’il nous est confirmé. Nous serons donc quatre à tenter le sommet. La nuit est passable, mais le matin frisquet. On attend le soleil avant de sortir de la tente. Nos porteurs arrivent pendant notre déjeuner. Nous en aurons trois pour porter nos affaires personnels et matériels techniques. L’ascension jusqu’au camp avancé (campo alto) est longue et pénible. Décidément rien ne sera facile dans ce voyage. La terre glisse sous nos pas. La moraine ralentit notre progression. On nous avait promit six heures de marche, nous le faisons quand même en trois heures. On nous sous estime ou alors les estimés boliviens sont vraiment trop conservateurs.

Nous passons le reste de la journée à nous reposer sous la tente, et quand il y fait trop chaud on sort prendre des photos ou étudier le chemin qui sera le notre la nuit prochaine. Les topos parlaient d’une section technique et difficile. On la voit devant nous. On pourrait presque la toucher, mais elle est quand même à une heure et demie de marche. La montagne est couverte, mauvais signe. Les nuages sont présents depuis un moment, mais nous avons toujours espoir qu’ils disparaissent.

La nuit est très venteuse, le vent souffle continuellement. J’ai pu mettre mes bouchons et dormir un peu, mais ce n’est pas le cas de mon compagnon Léo. Il a très mal dormit. Notre guide passe me voir vers 2h30 pour me dire qu’il y a trop de nuage et de vent, nous devons repousser notre départ à 4h. Tout le monde n’a pas l’air de s’en plaindre. Une heure plus tard, même conclusion, le temps n’a pas changé : départ repoussé à 5h. La nuit semble interminable. Les nuages se tassent enfin mais nous avons bien du mal à nous réveiller. Les préparatifs sont lents et c’est vers 6h30 (tardivement) que nous quittons notre camp.

À peine 15mn de marche et Léo nous annonce son abandon. Il ne veut pas prendre de risque et ne se sent pas du tout en forme. 30mn plus tard c’est Elsie qui tourne les talons. Elle, qu’on pensait invincible avec son 8000m dans le sang, la fatigue aura eu raison de sa volonté. Je me demande si je fais bien de poursuivre. Comme à chaque ascension pénible que j’ai faite, je me pose les mêmes questions. Pourquoi est-ce que je fais ca ? Qu’est ce qui me pousse à m’éloigner des gens que j’aime pour tant souffrir. Après une heure et demi et marche nous arrivons aux pieds des difficultés. Nous devons nous équiper : crampons et encordement. Le vent est extrêmement fort, il fait très froid. Je regarde ma montre accrochée à mon sac à dos pour plus de facilité et elle semble perdre le nord. Il est 18h. L’affichage se trouble. La pile ne supporte pas la température glaciale. Je regarde Pierre et le guide se préparer. Je me demande ce que je fais. Je lève la tête et analyse la pente de neige qui se dresse devant nous. Les topos nous disaient 30mn de difficultés et ensuite cinq heures de marche sur le glacier pour rejoindre le sommet.

Purée cinq heures !!! C’est long. Je regarde Pierre de nouveau. Il a été malade comme un chien il y a une semaine, il a du faire une croix sur Condoriri, Elsie et moi l’avons trainé jusqu’au sommet du Huayna Potosi et maintenant c’est lui qui nous donne une leçon de courage. Parait-il que quelque heures auparavant, encore sous sa tente, il aurait faillit dire non. Mais il est la et se dit lui aussi que tout cela n’a pas de sens. Si Léo et Elsie abandonnent, sommes nous en bonne position pour continuer ? La réponse sonne dans ma tête mais je me refuse à l’accepter.

Je finis cependant par avouer à Pierre que je n’irai pas plus loin. Il me regarde et n’y crois pas. Le guide nous confirme qu’après le passage technique il resterait quatre heures pour rejoindre le sommet. Le regard de Pierre me supplie mais je ne craque pas. Il se résigne. Il continuera seul avec le guide. On se demande s’il s’agit de courage ou d’inconscience, c’est peut-être un peu des deux. Je reste à l’abri du vent et je les regarde progresser. Le soleil se lève et enflamme l’horizon, les couleurs sont terribles. Je photographie, je filme, finalement je reste bien une vingtaine de minute à admirer le paysage qui s’offre à moi. J’en profite pour immortaliser l’ascension de Pierre sur les difficultés.

Le retour vers le camp est plus rapide. En m’approchant je m’aperçois que tout n’est pas terminé. Le vent est de plus en plus fort. Les rafales sont impressionnantes, notre tente et celle de Francisco notre cuisinier manquent de prendre le bord. Nous sommes quand même installés à flanc de montagne. Je n’y crois pas, notre tente est à moitié penchée, elle risque de se déchirer à tout moment. Nous nous dépêchons de la vider, de remplir nos sacs de transport, pour la démonter. C’est épuisant de se battre contre les éléments. Léo et moi finissons par nous rendre au camp de base, suivit de peu par Elsie qui dormait dans sa tente sans se soucier de se qui se passait à l’extérieur. De son côté Pierre abandonne le sommet à quelques centaines de mètres, épuisé lui aussi. Nous laissons le camp de base, tous, pour nous rendre au plus vite au site des bains thermaux qui doivent clôturer notre programme. Nous y passons la journée suivante à relaxer, à boire de bonnes bières bien méritées.
Aujourd’hui jeudi le premier juillet, nous sommes à 48 heures de notre retour sur Montréal. Seul Pierre restera car il a une semaine supplémentaire ici. Il tentera l’Illimani, un autre 6000m. Nous lui souhaiterons bien du courage. Elsie, poursuit son parcourt au Pérou, elle ira rejoindre un couple d’ami, et faire de la montagne qui sait ?
Moi, j’ai hâte de rejoindre ma femme et mon fils qui fêtera ses un an le 14 juillet !


Les photos ont été ajoutées au site Picasa

FIN!

Saturday, June 26, 2010

Un premier 6000m !

Voilà c'est fait, un premier 6000m. Nous sommes partit faire l'ascension du Huayna Potosi 6088m. Nous étions une équipe de 11 peronnes et .... 8 ont fait le sommet.
Départ de La Paz à 9h du matin, 2 heures de routes pour nous rendre au camp de base Zongo pass et 1 heure 30 pour monter au refuge du camp avancé Campo roca 5130m où nous avons passé la nuit. Un briefing de la montée et des cordées, puis un dodo de bonne heure pour nous réveilller vers 2h du matin et enfin partir du refuge à 3h.
Il y a eu 4 cordées dont 3 avec un guide local. Pourquoi des guides alors que nous ne comptions pas en prendre ? En fait, il n'y avait pas de leader dans le groupe qui se sentait assez en forme pour assurer une cordée sur la voie normale.
Moi et Elsie partions faire la voie des français, cela fait donc 9 personnes à faire la voie normale. Par ordre de cordée nous avions: Stéphane, Frédéric et Leo; Jean, Luc et Mathieu; Pierre, Samer et Jean-Marc. Il y a eu 3 abandons: Samer qui avait trop froid, Jean-Marc qui était trop lent et n'aurait pas pu faire le sommet en un temps acceptable, et enfin Mathieu qui a fait demi-tour à mi-chemin car il était épuisé.
En cours d'ascension, Elsie et moi avons pris la décision d'abandonné la voie des français car je ne savais pas si j'aurai été finalement capable de la faire (de nuit c'est dur à évaluer). Nous avons donc pris la voie normale. Quelques minutes après notre changement de cap, nous avons eu la surprise de récupérer Pierre dans notre cordée car Jean-Marc et Samer étaient retournés au camp avancé. Leur guide avait laissé Pierre continuer seul afin qu'il puisse rejoindre une des cordées qui les devançaient, et ce fut nous !
La première cordée a donc rejoint le sommet vers 8h45am, la deuxième vers 9h15am et la troisième "recomposé" vers 10ham. L'ascension a été très dure pour tout le monde. De retour au refuge j'ai vu des visages presque décomposés mais heureux (je pense) de l'aventure. 6000m c'est quelque chose ! Il était écrit qu'il s'agissait du 6000m le plus facile au monde: It is often called the "easiest 6000er in the world." However the easiest route entails an exposed ridge and sections of moderately steep ice, with a UIAA rating of PD. There are many 6000m mountains that are easier to climb in terms of technical difficulty. The main reason Huayna Potosí has been called the easiest 6000m climb is that the elevation gain from trailhead to summit is less than 1400 m; with easy access from La Paz. Since La Paz lies at 3600 m, climbers have an easier time acclimatizing. Lire l'article au complet depuis le site wikipedia.

Le groupe se réduit. Demain dimanche 27, Jean-Marc, Stéphane et Jean nous quittent pour un retour sur Montréal. Luc va interrompre son voyage et essayer de prendre l'avion avec eux car sa santé joue les yoyos et il ne profite pas tant que ça du programme malgré le fait qu'il ait atteint un 6000m! Frédéric rentre aussi, mais le 29, il va donc rester quelques jours supplémentaires en ville.

Nous serons 6 pour la suite qui nous menera à Nevado Sajama, le plus haut sommet de Bolivie. Nous avons décidé de retirer Parinacota (un autre 6000m) du programme pour nous laisser une chance de rentrer un tant soit peu en santé à Montréal.

Demain matin c'est le départ. Prochaine nouvelle jeudi ou vendredi prochain.

Les photos seront ajoutées au site Picasa.
Seb.

Wednesday, June 23, 2010

Condoriri: que du bonheur !

Nous voilà de retour de Condoriri. Alors que je vous écris ces lignes, cinq de nos compagnons (Jean, Frédéric, Stéphane, Jean-Marc et Luc) sont partis descendre la route de la mort. De 4700m d'altitude à 1200m sur 63 km, ils arriveront dans l'après-midi dans un climat tropical où ils profiteront de baignades et verront des animaux exotiques. Pour plus de details, cliquez-ici.

Nous sommes donc partit vendredi 18 de La Paz dans la matinée. Après 2 heures de mini bus nous sommes arrivés à Tuni pour commencer notre marche d’approche vers notre camp de base. Nous y avons passé 5 jours(4 nuits).

Après une marche de 2h30 à 3h, nous avons aidé à monter le camp, relaxer puis effectuer un premier repérage pour nos ascensions du lendemain matin. Deux groupes se sont déjà formés pour cette première journée de grimpe. Une cordée formée par Elsie, Frédéric et Stéphane qui tenteront la Cabeza del Condor (la tête du Condor à 5648m) et deux autres cordées formées respectivement par Sébastien, Mathieu, Leo et Jean, Luc, Jean-Marc essayeront de rejoindre le sommet de Pequeño Alpamayo (5368m).

Laissez-moi vous dire de suite que cette journée n’a pas été un succès pour aucune des équipes. Cependant elles se sont presque toutes approchées à quelques centaines de mètres des sommets. Cela nous a permit de prendre connaissance du terrain et de parfaire notre acclimatation à l’altitude. Nous sommes presque tous montés à plus de 5000m. Seul Frédéric est revenu au camp après quelques heures de marche car il ne se sentait pas très bien. Après les premières heures de marches sur un terrain rocailleux, nous avons atteint le glacier correspondant à notre objectif. Les cordées se sont donc formées et la lente progression vers les sommets à commencer.

Elsie et Stéphane ont fait demi-tour à 150m du sommet car Stéphane avait atteint sa limite d’acclimatation et ne pouvait donner plus d’énergie.
De notre coté, j’étais avec Léo sur l’arrête sommital et avons pris la décision de faire demi-tour à 100m du sommet. Nous avions sous-estimé les conditions, étions sous-équipés et ne nous attendions pas trouver une arrête si glacée. Mathieu s’était retiré de notre cordée à la base de l’arrête pour observer notre progression. Jean et Luc attendaient de voir s’ils pouvaient eux aussi tenter cette dernière section. Qu’en à lui, Jean-Marc dominait toute la scène sur un sommet (Tarija) à 5300m que nous avions traversé une heure plus tôt

La troisième journée fut différente. Frédéric, Jean-Marc et Mathieu sont allés grimper une montagne rocheuse (el Pico Mirador) à 5000m d’altitude, tandis que je suis allé avec Elsie, Leo et Stéphane à la conquête de la Pyramide Blanca à 5230m. Stéphane et Leo ont opté pour la voie normale, moi et Elsie pour la directissime sur la face sud-ouest, une voie plus directe avec des passages de glace et des pentes de 80 (grade III, D-). Laissez-moi vous dire que c’était toute une ascension. Elsie, qui « leadait », a faillit déclarer forfait dans une cheminée faite d’un côté de glace et de l’autre de roche. Moi je la secondais et me demandait dans quoi je m’étais embarqué. Nous avons finalement rejoint le sommet après une longue et presque pénible :) ascension.

La quatrième journée fût une journée de repos pour moi. Luc est retourné à La Paz car ses nuits à cette altitude étaient pénibles, nous le retrouverons à notre retour en bien meilleur forme. Jean-Marc et Mathieu sont allés tenter de rejoindre Ala Derecha (5550m), montagne située juste à côté de la Cabeza del Condor. Elsie, Jean, Leo, Frédéric et Stéphane sont retournés conquérir Pequeño Alpamayo.
Jean-Marc et Mathieu sont revenus dans la matinée au camp de base après avoir manqué le couloir qui menait au glacier. Vers midi, j’ai reçu un appel sur notre radio d’Elsie qui me disait qu’elle, Jean et Leo avaient enfin atteint le sommet. Ils avaient conquis l’arrête sommital, toujours glacé ; Frédéric et Stéphane les observant depuis le sommet de Tarija. La descente de l’arrête glacée fut longue et pénible. Ils sont revenus au camp de bas en fin de journée épuisé mais heureux.

Hier mardi, notre cinquième journée fut consacré au retour à La Paz. Seul Mathieu et moi-même avons pris un chemin de retour différent. Histoire de finir en beauté (si l’on peut dire) nous sommes passés par le sommet de la montagne rocheuse El Mirador (que certains avaient fait deux jours auparavant) et sommes redescendus de l’autre côté par une marche rapide dans la moraine jusqu’au village de Tuni où nous avons rejoint notre guide. Quatre heures de marche intense m’ont littéralement presque anéantit. Le reste du groupe avait pris le chemin d’accès par la vallée et était arrivé un peu plus d’une heure avant nous.

De retour à La Paz, deux heures plus tard, après une bonne douche bien méritée, nous sommes tous allés au restaurant pour nous remémorer nos exploits. Nous avons retrouvé Samer et Pierre en bien meilleure forme qu’il y a cinq jours. Ils avaient bonne mine et s’était payé le luxe d’aller grimper la montagne Chacaltaya (aller-retour en une journée) pour améliorer leur acclimatation.

Demain c’est le départ pour Huayna Potosi et nous rentrerons vendredi à La Paz.

Les photos de ces cinq jours seront ajoutées au site Picasa http://picasaweb.google.ca/sebloyer/100609100703BolivieBlog

Friday, June 18, 2010

Départ pour Condoriri

Dans vingt minutes nous partons pour nos premières ascensions alpines. Tout le monde a bien hate. Malheureusement deux personnes resteront à La Paz pour se reposer: Samer et Pierre. Ils préfèrent récupérer en prévision de la suite du programme. Ces cinq jours vont leur être bénéfique, on l'espère. Quelques jours de repos et une montagne dans les environs, pour la suite de leur acclimatation en prévision des 6000m à venir, devraient leur faire du bien.
Les prochaines nouvelles dans 6 jours ...
À bientôt.
Seb.

Thursday, June 17, 2010

Retour du Sud Lipez

Nous voilà enfin de retour à La Paz. Le Sud Lipez est une région magnifique, les paysages sont incroyable. Mais pour y aller c'est toute une aventure, surtout si l'on prend un bus de nuit. Le voyage fu assez pénible. Départ 19h et arrivé au petit matin à Uyuni, un village au porte du Salar. Quelque douze heures de routes ont été nécessaires donc la moitié sur une route cahoteuse. Nous avons dormit par petit bout dans un bus assez inconfortable si on mesure plus de six pieds.
À Uyuni nous avons fait connaissance avec notre agence. Une dénommée Doris nous a accueillit et nous a présenté nos deux chauffeurs Marin et Valério ainsi que notre cuisinière Clémentina. Nous sommes donc partis pour un circuit de quatre jours dans le sud Lipez, région sud ouest de la Bolivie. Au programme : visite d’un cimetière de train, de village typique de la région, de champs de roches (la valle de rocas, Arbol de piedra), de multiples lagunes, de bain thermal et de paysages montagneux aux couleurs café, et pour finir par le Salar.

Les anecdotes et messages:
Pour Marilene: Si Elsie porte des vêtements de Jean-Marc, c'est normal, il ne faut pas s'inquiéter. Elsie a perdu un sac à l'aéroport et JM qui faisait la même taille s'est proposé de la dépanner le temps qu'elle récupère son sac au retour du Sud Lipez
Samer se porte un peu mieux, mais maintenant c'est Pierre qui est grippé. Tout le groupe présente des symptômes de rhume mais sans grande gravité.
Avant de partir pour La Paz, Frédéric, sans nous prévenir, s'est joint à un groupe de bolivien pour jouer de la guitard dans la rue. On regrette amèrement de ne pas avoir filmer la scène.
Jean s'est fait mordre par un chien. C'est plus sa chute à terre qui a suivit qui lui a causé le plus de soucis. Multiple bobo sur les mains. Il s'en sort avec beaucoup de peur. Le chien était vacciné parait-il ! Après 3 jours Jean ne bave pas, c'est bon signe.
Stéphane est très tannant, il n'arrête pas de me "prendre la tête". C'est une facette que personne ne connaissait de lui. On comprend pourquoi on ne le voyait jamais lors des sorties du Club Alpin.
Jean-Marc a un appétit insaciable, il faut tout le temps le reprendre à l'ordre lors des repas, sinon personne ne mangerait à part lui.

Voilà, n'oubliez pas d'aller voir les photos du Sud Lipez qui est sans conteste l'un des plus beaux endroits sur terre.

http://picasaweb.google.ca/sebloyer/100609100703BolivieBlog#

Saturday, June 12, 2010

Départ pour Uyuni

Dans une heure et demi nous partons pour le Sud Lipez (Salar de Uyuni). Encore une fois nous avons eu des surprises quand à la programmation de ce circuit. Hier on nous annoncait que le prix était plus élevé que prévu (il reste cependant moins élevé que dans les autres agences). Aujourd'hui on nous annonce que notre programme de cinq jours est réduit à quatre jours (encore une mauvaise communication). Et nous ne ferons pas le volcan Licancabur. Bien entendu cela a créé une grosse déception. Je ne rentrerai pas dans les détails mais après de longues discussions et négociations nous avons troqué cette journée perdue pour une journée supplémentaire à Condoriri. Il s'agit de la place où nous iront juste après le Sud Lipez pour commencer nos ascensions alpines.
Ha si, encore autre chose: plutôt que de voyager de jour, nous voyagerons de nuit. La nuit dans le bus ne sera pas de tout repos car la dernière section est partait-il très cahoteuse. Mais ça vous le saurez plus tard, à notre prochaine connnection Internet.
Message pour Monica: Mathieu va très bien. Il est très indépendant et bois beaucoup trop. Il fait la fiesta tous les soirs. À par cela, il est correct. C'est un membre important, c'est notre caméra man, d'ailleur je ne le vois pas beaucoup filmé ;)

A+
Seb.

Friday, June 11, 2010

Les photos en ligne

http://picasaweb.google.ca/sebloyer/100609100703Bolivie

Titicaca en quelques mots

Nous sommes finalement partit après bien des imprévues jeudi midi. Nous sommes partis dans un minibus pour Copacanaba, un très beau village sur le bord du lac Titicaca. En chemin nous avons pu admirer la cordillera real avec Illimani (6439m), Huyana Potosi (6088m), Condoriri (5648m), et le magnifique massif d'Illampu (6368m) et d'Ancohuma (6427m). Durant le voyage, Samer était toujours à combattre son mal qu'il a apporté du Canada. De son côté Jean-Marc en a profité pour repeindre le minibus. Comme il ne se sentait pas très bien, il a rendu ce qu'il avait dans l'estomac, par la fenêtre, alors que le bus était en mouvement. Il en a profiter aussi pour laisser sa trace devant notre hotel à Copacabana.

Arrivé au lac, en fin d'après-midi, nous avons relaxé et profité un peu du village. Le lendemain nous sommes allés visiter la Isla del Sol où nous avons pu admirer des ruines Inca.

Nous sommes ensuite retourné à La Paz et avons retrouvé deux autres camarades: Elsie et Leo. Jean devrait arriver demain matin (samedi).

Pour Jean-Marc, tout va bien. Ses maux ont disparu, il est en pleine forme. Ce n'est malheureusement pas le cas de Samer qui n'est pas mieux qu'hier. Un docteur est venu le voir à l'hotel ce soir et lui a prescrit du paracetamol (i.e. acétaminophène) pour ce qui semblerait être un vilain rhume. Nous ne savons pas en ce moment s'il nous accompagnera au Sud Lipez (Salar de Uyuni pour la suite du voyage). Le docteur le lui déconseillait. Sinon, pour le reste du groupe, les 3600-3800m d'altitude semble bien se supporter.

Seb.

La suite des photos

 

 

 

SL.
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Les premières photos de notre séjour à Titicaca, les anecdotes suivront.

 

 

 

 


Seb.
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Thursday, June 10, 2010

Enfin le départ pour Titicaca

Notre chauffeur vient d'arriver, nous partons en minibus pour Copacabana.
Enfin ! La ville est bryuante, beaucoup de circulation. C'est impressionnant.
A plus tard !

La Paz - Hostal Naira 3400m

Nous voilà arrivé à notre hotel. Malheureusement nous n'avons pas vu notre contact à l'aéroport. Après avoir patienté 1h30 nous avons été négocié nous même notre minibus. 80 bolivianos (avec un rapport de 1/7, ca donne 11.42$ pour le groupe) pour le trajet.

Nous sommes présentement à notre hotel, à relaxer dans le petit restaurant. Nous attendons des nouvelles de notre contact bolivien. Ca va à peu prêt bien pour tout le monde, "à peu prêt" car on est quand même passé du niveau de la mer à 4000m en quelques heures.
Nouvelles à suivre ...

Premiers problèmes à l’aéroport

Nous voilà enfin à l’aéroport, tous les huit : Mathieu, Luc, Samer, Pierre, Stéphane, Frédéric, Jean-Marc et moi-même. Les discours fusent, nous nous racontons nos préparatifs, le stress des dernières minutes. C’est la première fois que je vois la nouvelle aile de l’aéroport. C’est plus grand, c’est presque vide. D’ailleurs l’avion, où j’écris ces lignes, est lui aussi presque vide.

Notre première surprise du voyage nous provient de Jean-Marc qui après avoir passé le scanner des bagages en cabine se fait interpeler car il a rangé dans son sac ses crampons d’alpinisme. Que dire… on peut prendre pour excuse que c’est son premier vol, mais quand même…des crampons !!! Faut le faire. Il a été obligé de les réenregistrer dans un colis séparé. Frédéric en a d’ailleurs profité pour ajouter sa crème solaire qu’il venait de se fait confisquer.

La deuxième surprise provient encore de Jean-Marc. Il a réussit à passer un briquet avec ses liquides dans son petit sac plastique. Les douaniers n’y ont vu que du feu (ha ha). Est-ce rassurant ? Je ne serais dire.

Pour finir, au moment de passer l’embarquement, Jean-Marc se fait interpeller par un agent pour se faire dire qu’il y a déjà quelqu’un à sa place. Il se fait donc donner pour mission de relocaliser l’individu dans l’avion. Jean-Marc répond « Mais s’il ne veut pas bouger je fais quoi ? J’lui montre mes gros bras ? »

Aller, encore une autre anecdote rapide : Nous avions faim et soif, alors dix minutes avant l’embarquement, nous sommes rentrés dans un bar à côté de la porte d’embarquement. Trente minutes plus tard on finissait nos plats et qu’entendons-nous pas à l’interphone : nos noms. Nous étions les derniers à embarquer et le pilotes attendait après nous.

Ça promet pour la suite du voyage …

Monday, June 7, 2010

À J-2 du départ !

Voilà quelques nouvelles à deux jours du départ.

  1. Luc a décidé de prolonger son séjour, il restera jusqu'au 3 juillet.
  2. De nombreux emails sont échangés, on sent l'énervement du départ.
  3. Les vaccins de dernières minutes ... Samer se bat avec les trois, quatre injections qu'il a reçu. Il a encore de la fièvre à 48h du départ.
  4. Pierre, suite à une chute de vélo après qu'un automobiliste ait ouvert sa portière devant lui, se remet peu à peu (enfin je l'espère, je n'ai pas de nouvelle depuis une semaine).
  5. Je n'arrive pas à rejoindre notre hotel d'Uyuni (nuité du 12 juin). Le nombre de participant ayant changé, j'espère qu'il leur restera des chambres.
  6. J'ai eu des nouvelles d'Elsie depuis son ascension du Manaslu 8163m (http://www.expe-manaslu.fr/). Son moral semble bon, mais elle devra beaucoup se reposer car l'impact de l'altitude sur ses muscles a été important. Elle espère être en forme pour la Bolivie.

Voilà ! Les prochaines nouvelles viendront de La Paz, soit le 10 à notre arrivé, ou alors le 11 au soir à notre retour du lac Titicaca.

À bientôt.
Sébastien.

Sunday, May 16, 2010

Un nouveau membre

Nous avons un nouveau membre dans l'équipe: Stéphane Chamberland.

Voici la répartition des membres au travers des différentes sorties:
  • Titicaca, 2 jours, 8 personnes: Sébastien, Pierre, Jean-Marc, Frédéric, Mathieu, Samer, Luc et Stéphane.
  • Le Sud Lipez (le Salar d'Uyuni et le volcan Licancabur), 6 jours, 11 personnes: Sébastien, Pierre, Jean-Marc, Frédéric, Mathieu, Samer, Luc, Elsie, Jean, Léo et Stéphane.
  • Condoriri group (Pequeño Alpamayo et la Cabeza del Condor, 4 jours, 11 personnes: Sébastien, Pierre, Jean-Marc, Frédéric, Mathieu, Samer, Luc, Elsie, Jean, Léo et Stéphane.
  • Huayna Potosi, 2 jours, 10 personnes: Sébastien, Pierre, Jean-Marc, Frédéric, Mathieu, Samer, Elsie, Jean, Léo et Stéphane.
  • Sajama & Parinacota, 6 jours, 6 personnes: Sébastien, Pierre, Mathieu, Samer, Elsie et Léo.
Plus que 24 jours avant le départ.

Monday, May 10, 2010

Un nouveau projet de montagne: La Bolivie



Voilà, c'est presque fait. Le départ est dans un mois.

Le 9 juin à 17h30 nous partirons pour La Bolivie.

Attérissage à La Paz, la capitale. À 3650m d'altitude elle est la plus élevée au monde.

Ce sera une aventure, avec une acclimatation au lac Titicaca et au Salar d'Uyuni et afin quelques ascensions pour une durée de deux à trois semaines.


Au programme:

  • Le Lac Titicaca
Plus grand lac d'Amérique du Sud de long en long (Il s'étend sur environ 8 562 km²), mais n'est pas le plus grand en superficie (le lac Maracaibo couvre une superficie de plus de 13 000 km²). Il possède le record d'être le plus haut lac navigable du monde (altitude 3810m). Il est traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou.

  • Le salar d'Uyuni
Étendue de sel, vestige d'un lac d'eau de mer asséché est situé à 3 700 mètres d'altitude. Avec une superficie de 12 500 km², il est le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète.


  • Le volcan Licancabur 5960m
C'est un volcan d'Amérique du Sud, à la frontière du Chili et de la Bolivie, près de la Laguna Verde et entre les volcans Juriques et Sairecabur. Sa dernière éruption date de l'Holocène. Son cratère abrite un lac, gelé en hiver, où des organismes vivants ont été découverts malgré les conditions de vie très défavorables.

  • Pequeño Alpamayo 5410m

  • Cabeza del Condor 5648m

  • Huayna Potosi 6088m

  • Parinacota 6340m

  • Sajama 6542m


Qui vient ?
10 membres du Club Alpin du Canada, section Montréal: Pierre Harvey, Jean Bellemare, Frédéric Benz, Luc Massicotte, Jean-Marc Charlebois, Mathieu Vallée, Elsie Lemordant, Léo Bezman, Samer Ounsi et moi-même Sébastien Loyer.

Nous donnerons au fur et à mesure des nouvelles au travers de ce blog et j'espère quelques photos.